Bamboin vous propose de découvrir en direct nos avis sur les films du moment ainsi que notre classement des films à aller voir en priorité. Le principe est très simple: nous allons voir un film, nous le commentons le soir même sur cette page, et tout ça rien que pour vos beaux yeux.
Voici donc notre baromètre de janvier 2014 des films à ne pas manquer suivi du tableau intégral de nos notes.
Au Top
- Le Vent se lève (Hayao Miyazaki) 9/10
- Les Sorcières de Zugarramurdi (Alex de la Iglesia) 8/10
- 12 Years A Slave (Steve McQueen) 8/10
A la ramasse
- Jamais le premier soir (Melissa Drigeard) 1/10 « On en regrette presque le temps d’un gars, une fille. Là-bas, Alexandra Lamy avait sa place ».
- Cadences Obstinées (Fanny Ardant) 2/10 « Encore un film qui nous prouvera qu’être réalisateur est un métier ».
- Le jeu de la vérité (François Desagnat) 2/10 « Ce qui vient du théâtre doit parfois rester au théâtre ».
- L’Amour est un crime parfait (Arnaud Larrieu, Jean-Marie Larrieu) 4/10 « Quand 2 est inférieur à 1 ».
Le tableau
Janvier 2014 | Guillaume Tixier | Thibault Linte | Baptiste Dupont | MOYENNE |
---|---|---|---|---|
Du Sang et des Larmes (Peter Berg) 1er janvier | 7 - De la part de Peter Berg c'est une bien belle surprise. Un survival douloureux et tonitruant qui, et cela même s'il manque un peu d'identité, procure son lot de sensations fortes. | 7 | ||
Jamais le premier soir (Melissa Drigeard) 1er janvier | 1 - Décidément, certains producteurs français n'ont toujours pas compris le message et se complaisent à produire des scénarios médiocres, qui racontent des histoires banales, remplis d'acteurs ratés. Ici, on a vraiment l'impression que les sénaristes se sont dits: "allez, commençons par un cliché, et puis mettons un autre à la suite. - Hey, tant que l'on y est, pourquoi ne pas continuer. - Tu as raison, hop encore un petit et puis tant que l'on y est, autant les faire de plus en plus gros, ça passera mieux! - Très bonne idée, je note." Pourquoi 1 et pas 0? Simplement parce que deux ou trois acteurs pas trop mauvais ont su sacrifier leur amour propre (et jouer dans ce film) pour nous permettre de tenir 1h30 sans partir en courant. | 1 | ||
Nymphomaniac : Volume 1 (Lars von Trier) 1er janvier | 7 - A ce jour on a vu à peu près 1/4 de NYMPHOMANIAC. Il nous reste à découvrir la deuxième partie à la fin du mois ainsi que le director's cut de 5h30 avec toutes les scènes pornographiques réintégrées (on l'espère pour le blu-ray). Reste que le film que nous avons vu pour l'instant, s'il souffre de déséquilibres et n'est pas aussi génial qu'un DOGVILLE ou un MELANCHOLIA, est tout de même très engageant pour la suite. Un beau long-métrage sur l'amour et le sexe avec beaucoup de maths et de philo dedans. | 7 - On nous avait vendu du porno, finalement, ce film est bien plus prude que Shame, sorti en 2011 et traitant de la même problématique. A part cela, il y a du très bon, à commencer par la première scène, mémorable. Il y a aussi, une grande poésie dans ce film ainsi qu'un personnage très justement construit. On regrettera immensément la coupure décidée entre les deux volumes, au moment ou l'histoire se lançait. Un vrai goût d'inachevé qui rend difficile de donner un avis sur l'œuvre dans son intégralité. Rendez-vous en fin de mois donc, pour un ressenti plus complet. | 7 - Ce n'est que le début, l'amuse-bouche pour attendre la suite mais Lars Von Trier utilise un montage intéressant pour bien exprimer l'addiction au sexe d'une femme à différents stades de sa vie et comment elle l'appréhende (bien ou non). Après cela plaît ou pas, personnellement, je ne suis pas à fond dedans, malgré une assez bonne prestation du casting impressionnant de Nymphomaniac. Je ne peux que dire d'attendre le second volet... | 7 |
La Vie Rêvée de Walter Mitty (Ben Stiller) 1er janvier | 8 - Une vraie bonne surprise. Astucieux, émouvant mais aussi dynamique et motivant, La vie rêvée de Walter Mitty est un véritable hymne à la vie. Le premier grand film de Ben Stiller ? Peut-être, oui. | 6 - C'est un film dont une identification très réaliste se fait ressentir pour le personnage de Ben Stiller (ses moments où il rêve à l'insu des autres, on n'y a quelque peu tous pensé comme lui pour créer ces folles aventures), on remarque aussi une constatation et une contestation de la vie moderne qui bouffe les moyens pour Walter Mitty de s'épanouir, qui rêve de se faufiler par des voies extraordinaires. Mais au final, j'observe un rythme un peu trop lent pour donner le film que Ben Stiller nous propose, c'est juste cela qui m'a un peu gêné, ce n'est pas très clair en fin de compte... | 7 | |
Cadences Obstinées (Fanny Ardant) 8 janvier | 2 - Pathos et mélodrame, le film en est envahi ! Rien ne se passe si ce n'est le désamour d'eux même d'a peu près tous les personnages. Ce film rempli de raccords douteux a l'avantage de nous rappeler que oui, il y a bien des gens qui ont des vies de merde! Fait étrange : l'actrice principale ressemble beaucoup à la réalisatrice. | 2 | ||
Homefront (Gary Fleder) 8 janvier | 6 - Surprise, HOMEFRONT sort du lot des productions Statham habituelles et affiche une sensibilité assez rare dans le genre (c'est la touche Stallone, scénariste du film). Bien sûr, le tout est un peu schématique et grossier et les scènes d'action sont la plupart du temps illisibles, mais le décor (la Louisiane), le casting (James Franco en détraqué, Winona Ryder en prostituée, Kate Bosworth en camée) ainsi que la patine visuelle particulière de cet HOMEFRONT lui donnent un agréable côté film indépendant. | 2 - Homefront ne m'a pas du tout plu surtout pour la vision dégradante de la femme que le film propose, ses excuses scénaristiques sont absolument gratuites et stupides pour faire passer le temps. James Franco et Jason Statham, les deux têtes d'affiche ont une prestation pitoyable (surtout Franco) ; Le film prend les spectateurs pour des cons, je ne félicite pas Stallone qui a écrit "ça"... | 4 | |
Lovelace (Rob Epstein, Jeffrey Friedman) 8 janvier | 7 - Ce qui fait de ce biopic un film qui se démarque des autres, c'est le fait d'aborder la fameuse montée en flèche de la célébrité de la première vedette du X grâce à Gorge Profonde de deux manières différentes, coupant le film en deux pour bien faire comprendre au spectateur les enjeux qui se sont montrés durant cette polémique, et pour le monde, et pour l'actrice elle-même. Et ça, c'est plutôt pas mal en fait, cela permet de situer le spectateur au cœur de l'action même... | 7 | ||
Philomena (Stephen Frears) 8 janvier | 7 - Un drame touchant et rondement mené mâtiné d'une bonne dose de comédie. Judi Dench et Steve Coogan y sont formidables. Stephen Frears revient en grande forme. Il faudra étudier la répercussion du passé sur le présent par le hors-champ dans ce film. | 6 - Steve Coogan et Judi Dench forment un couple quasi-parfait à la recherche du fils perdu de cette dernière. Le film souffre d'une lenteur au début, et tout revient à la normale lorsque les indices se rassemblent au fur et à mesure dans un puzzle qui se constitue petit à petit pour le spectateur. On en ressort déjà informé de ces mères irlandaises à la recherche de leurs enfants abandonnés et tristes également grâce à la prestation de Judi Dench. | 6,5 | |
Les Sorcières de Zugarramurdi (Alex de la Iglesia) 8 janvier | 7 - Film hystérique, sorte de gros fourre-tout inégal, LES SORCIÈRES DE ZUGARRAMURDI est pour ce cher Alex de la Iglesia l'occasion de nous proposer un nouveau traité sur la bêtise humaine et surtout sur la misogynie ambiante. Foutraque, le film l'est assurément, mais l'anarchisme de l'ensemble est tout de même un pur régal, d'autant plus que la dernière demie-heure cite abondamment Peter Jackson, Tsui Hark et le King Kong original... Impossible de se rater totalement avec de telles références ! | 9 - Waaaaahh. Malgré un début peut être un peu faible (quoi que), Ce film a tous des grands et n'aurais pas grand chose à envier à la trilogie de Dario Argento. Je n'ai d'ailleurs jamais rien vu de mieux dans le genre depuis. De la grande ambiance, de la grande imagination, du grand Cinéma... (un peu misogyne peut être aussi). | 8 | |
The Spectacular Now (James Ponsoldt) 8 janvier | 7 - Très beau film sur l'infiniment traité sujet de l'adolescence américaine. La solitude, l'amour et l'apprentissage de soi y sont décrites d'une manière très poétique bien que malheureusement un peu cliché. | 7 - Miles Teller et Shailene Woodley donnent dans ce film une alchimie de couple de jeunes ados assez belle cinématographiquement, on peut vraiment dire que ça marche pour le spectateur, il y croit. Après, je dirais que ce film, en comparaison à Le Monde de Charlie (sorti en janvier de l'année dernière), n'apporte pas la même ambiance si particulièrement bonne, le film tourne un peu en rond en fin de compte, malgré la fin qui laisse au spectateur l'imagination de la suite, mais je ne sais pas, il manque un truc en fait. Mention spéciale pour Kyle Chandler et bonne découverte de Shailene Woodley. | 7 | |
Yves Saint Laurent (Jalil Lespert) 8 janvier | 6 - Qu'un film français soit aussi un film esthétique est devenu tellement rare que ça mérite déjà quelques points. Qu'il nous propose aussi quelques unes des prestations les plus percutantes de ce début d'année est aussi tout à fait réjouissant. Malheureusement, YVES SAINT LAURENT est un biopic bien trop classique qui souffre de quelques longueurs... | 7 - Evidemment, Pierre Niney et Guillaume Galienne sont très bons respectivement en Yves Saint-Laurent et Pierre Bergé (surtout Niney, pour sa diction, sa ressemblance troublante et sa façon de bouger son corps, assez bluffant !), mais ce qui me manquait, c'est un peu plus de plans sur les mains et sur le travail de Saint-Laurent sur la haute-couture pour bien comprendre cet homme (trop de plans s'attardent sur sa vie privée à mon goût). Sinon, un souvenir cinématographique et réel se dégage de ce biopic, c'est plutôt agréable. | 6,5 | |
A Coup Sûr (Delphine de Vigan) 15 janvier | 5 - Bien qu'un peu cliché, c'est un beau premier film avec des moments très drôles et de bons acteurs. L'emploi de la musique est malheureusement souvent assez maladroit, tout comme un bon nombre de scènes souvent maladroites. Mais on rit, et c'est l'essentiel. Petit Bonus : ce film a été regardé dans le cinéma où l'actrice principale Laurence Arné lavait les toilettes en tant qu'étudiante. La classe ! | 5 | ||
R (Tobias Lindholm, Michael Noer) 15 janvier | 5 - On se demande un peu l'intérêt du film: pas assez violent pour être un film d'action, et trop peu original pour être un grand film sur le milieu carcéral. On passe finalement un moment plutôt intéressant à se rappeler l'enfer qu'est la prison mais guère plus. Dommage | 5 | ||
L'Amour est un crime parfait (Arnaud Larrieu, Jean-Marie Larrieu) 15 janvier | 4 - Un Thriller sans grand suspense ni action ou tout est sur expliqué et où les acteurs sont sois de vraies larves soit de complets stéréotypes. Il n'y a finalement que les décors, le paysage et le physique des actrices qui sont bien choisis. | 6 - Ce que j'ai trouvé intéressant dans le film, c'est le côté énigmatique du personnage principal joué par un bon Matthieu Amalric dans une histoire certes pas extraordinaire, mais pas non détestable. Sara Forestier sort du lot de ce casting à quatre têtes d'affiche. Voilà, c'est pas si mauvais que cela, point. | 4 | |
Les Brasiers de la Colère (Scott Cooper) 15 janvier | 6 - Des grosses ficelles dans le scénario, mais un vrai revenge movie d'une classe assez folle. Bale et Affleck sont formidables dans ce film à la facture classique qui nous évoque autant , toute proportion gardée bien entendu, le cinéma de Cimino que des récentes réussites comme DES HOMMES SANS LOI. | 5 - Une première partie d'une lenteur difficilement justifiable; une seconde partie prometteuse mais qui ne va pas au bout. Chapeau par contre pour le travail sur les personnages qui sont tous bien travaillés et sur le ton, très juste. | 5,5 | |
Mère et fils (Calin Peter Netzer) 15 janvier | 4 - MÈRE ET FILS a quelque chose de dérangeant et il est évident qu'il cherche à provoquer le spectateur avec des émotions fortes (voir la dernière partie). Pour autant quelque chose de profondément malsain se dégage de cet Ours d'Or 2013, film qui nous montre tout et qui tente par tous les moyens possibles de nous extirper quelques larmes. On comprend bien sûr que le film est un portrait de la Roumanie actuelle, mais il est aussi sans doute une itération malhonnête et maladroite des travaux de Cristan Mungiu. Implacable peut-être, mais douteux néanmoins. | 5 - En fin de compte, je dirai que Mère et Fils commence à ennuyer le spectateur qui comprend assez rapidement la situation tragique qu'il voit : une mère étouffante qui protège son fils qui a tué par accident un gosse sur la route. Et puis on remarque aussi que les deux situations n'arrivent pas à bien se mélanger et donner quelque chose d'émouvant. Pour moi en tout cas, ça n'a pas marché mais c'est dommage, je n'ai pas l'occasion de voir des films roumains tous les jours... | 4,5 | |
Lulu femme nue (Solveig Anspach) 22 janvier | 4 - Des visions clichées et revues de la femme qui en a marre de sa vie quotidienne. Karin Viard se perd dans un scénario qui ne se veut que bourratif pour remplir l'heure et demie minimum requise. Au final, c'est long et ennuyant, et ne nous apporte rien de bien grandiose, ça patine tout seul dans son coin. | 4 | ||
Match Retour (Peter Segal) 22 janvier | 4 - ça aurait pû être pire. L'histoire est grossière bien sûr, et on voit clairement que ce cher Stallone a voulu s'éclater une bonne fois, mais le film passe bien. Il y a du rythme, un peu d'humour et on n'en demandait de tout de façon pas plus. | 5 - Bon voilà, le film se contredit presque tout le temps sur la question "du bon vieux temps" et le jeu d'acteurs de De Niro et de Stallone sne sont pas les meilleurs mais bon, lors du match final, comment ne pas penser à Ragging Bull (De Niro a quasiment la même tête ici, c'est hallucinant !) et à Rocky. La nostalgie ici pousse des coudes pour faire surface au spectateur, on va pas le nier... | 4 | |
Belle comme la femme d'un autre (Catherine Castel) 22 janvier | 4 -Il faut dire vrai: on rit quand on regarde ce film; et pourtant, il existe mille fois mieux dans le genre, "l'arnacoeur" nous l'a prouvé il y a quelques années. Ici, tout est cliché: de l'américain extrémiste qui tombe dans une grève, à la juge coincée en passant par les plages et les cocotiers... Le casting d'ailleurs (bien que constitué de très bons acteurs), fait vraiment penser à un téléfilm. Surtout, faute inexcusable: tourné à la Réunion sans y faire jouer de réunionnais!! Qu'est ce qui justifie que tous les employés de l’hôtel soient blancs?!!! Petit détail très représentatif des erreurs du film. | 4 | ||
Le jeu de la vérité (François Desagnat) 22 janvier | 2 - Quelle horreur, on se force pour ne pas sortir de la salle dès la première demi-heure. Entre morale de comptoir, humour qui rend mal à l'aise, impression étouffante, due à un huit clos mal filmé et personnages beaucoup trop stéréotypés, on se demande vraiment l'intérêt de ce film. Heureusement qu'il n'aura pas dû coûter bien cher à la production. | 2 | ||
Prêt à tout (Nicolas Cuche) 22 janvier | 4 - La début est catastrophique, la fin est potable. Entre les deux, PRET A TOUT est une romcom lambda mais pas irregardable. En tout cas, zéro idées de cinéma à l'horizon et un méchant arrière goût de série M6. Heureusement que les acteurs sont plutôt attachants. | 8 - Noyé dans le nombre impressionnant de comédies plus que moyennes qui sont sorties ces dernières semaines, "Prêt à tout" fait figure d'exception. A la fois original, marrant, léger et touchant. Si il ne devait y avoir qu'une comédie française à voir en ce début d'année, ce serait celle-ci. Bravo. | 6 | |
12 Years A Slave (Steve McQueen) 22 janvier | 8 - Après le décevant SHAME, Steve McQueen retrouve la puissance d'HUNGER. 12 YEARS A SLAVE est une virée en enfer de deux heures, un abominable cauchemar éveillé sur la résistance des corps. C'est un film massif et désagréable. Peut-être pas le film ultime sur l'esclavage, mais un film important tout de même. | 8 - BAM ! Steve McQueen nous propose son film au castin cinq étoiles (Michael Fassbender, grandiose) sur son point de vue de cinéaste sur la question de l'esclavage. Twelve Years a Slave dérange, mais hypnotise par cette vision de cet esclave qui connaît l'injustice. Des questions intéressantes se posent sur le contexte historique et social de ces années là, et même les spectateurs du XXIème siècle peuvent s'impliquer dedans. Quelle claque quand même, on ne peut le renier ! | 8 | |
Le Vent se lève (Hayao Miyazaki) 22 janvier | 10 - En abordant le parcours de Jiro Horikoshi, notre maître à tous Hayao Miyazaki signe son autobiographie (son père a travaillé dans l'aviation, sa mère a été atteinte de tuberculose, lui-même s'identifie facilement au caractère d'Horikoshi). Un film-somme monumental, un mélodrame tétanisant (préparez-vous à pleurer toutes les larmes de votre corps), un film historique d'une précision inouïe. LE VENT SE LÈVE est complexe et toujours partagé entre deux émotions. Inoubliable. Sublime. Peut-être déjà le film de l'année. | 8 - Comme d'habitude, Miyazaki nous livre un très grand film, plein de poésie sur un thème difficile qu'il arrive à faire passer grâce à une fausse innocence poignante. On regrettera quand même le trop de sagesse dont il fait preuve dans ce film tellement propre que l'on a du mal à se laisser porter par nos sentiments. | 8 - Miyazaki nous quitte en tant que réalisateur avec ce "biopic" d'un ingénieur japonais important qui s'inspire de ses rêves pour construire ses avions. Une poésie poignante qui se hisse à la hauteur grâce également à la musique, inoubliable personnellement. Et puis cette fin, très belle qui m'a bien fait pleuré. Au revoir monsieur, et merci pour tout !!! | 9 |
Beaucoup de bruit pour rien (Joss Whedon) 29 janvier | 6 - Vous aviez peur de ne plus retrouver le "style Joss Whedon" dans cette nouvelle transposition sur grand écran de BEAUCOUP DE BRUIT POUR RIEN ? Vous aviez tort, on est bien face à du pur Joss Whedon... Trop, même, tant il a du mal à justifier son parti-pris et accumule les scènes tournées comme un téléfilm gentiment arty (avec une sensibilité européenne toute fabriquée). Ce qui sauve le film ? Les acteurs (savoureux), le texte de Shakespeare (toujours un régal)... Et tout de même quelques séquences amusantes qui relèvent le niveau. Tout cela est très sympathique et plaisant, mais on attendait plus, bien plus de la part de Joss Whedon. | 8 - Surprise !! Joss Whedon passe d'un blockbuster de super-héros de 220 millions de dollars à une adaptation d'une pièce shakespearienne avec un budget très moindre. Et hop, un film avec un beau noir et blanc, des comédiens qui jouent bien leurs personnages dans la langue d'origine. Bref, quel plaisir à voir ce film fait directement dans la maison de Joss Whedon, un petit régal je trouve ! | 7 | |
Dallas Buyers Club (Jean-Marc Vallée) 29 janvier | 8 - McConaughey is the king ! | 8 - Quand le cinéma se mélange avec un contexte social et scientifique forts pour donner un montage trompant sur la temporalité (JOUR 1,... 11 septembre 1957, JOUR 2257, etc) avec deux superbes performances de Matthew McConaughey et Jared Leto. On peut dire que c'est marquant et troublant en même temps. Beau film. | 8 | |
I, Frankenstein (Stuart Beattie) 29 janvier | 3 - Bon bah déjà tout est dit dans le titre, le blockbuster qui sent la merde à plein nez est là ! On retiendra quelques morceaux "intéressants" sur la question de Dieu et de l'humanité, mais à part ça, tous les personnages sont aussi cons les uns que les autres... Vite oubliable. | 3 | ||
Jacky au royaume des filles (Riad Sattouf) 29 janvier | 5 - Tous les ingrédients sont là, mais pas la recette. C'est d'autant plus dommage que le sujet était véritablement passionnant et que certaines séquences font carrément mouche. Dommage que le tout soit si sage et peu surprenant. | 4 - L'idée était pourtant alléchante, mais malgré quelques scène drôles et très bien trouvées, l'essentiel du film tombe à plat. Le ton n'est pas complètement assuré, certains personnages sont plutôt mauvais et la fin... nous donne un très mauvaise dernière impression. Un film raté et c'est bien dommage car il était plein de promesses | 8 - Une idée de génie qui donne une histoire tenante, mettant en jeu différentes questions proprement actuelles (dictature, homosexualité, égalité des sexes,...) Le tout donne un film plutôt sympathique, drôle et osé. Michel Hazanavicius montre ici ses talents d'acteurs, je ne boude pas mon plaisir... | 5,7 |
Minuscule - La Vallée des fourmis perdues (Thomas Szabo, Hélène Giraud) 29 janvier | 8 - D'une inventivité fascinante, MINUSCULE version cinéma est une sublime déclaration d'amour à toute la culture populaire que j'aime depuis tout petit. En citant autant les classiques du Film de Monstres des années 50 que PREDATOR, Szabo et Giraud nous offrent un magnifique long-métrage. Virevoltant, rythmé et somptueux (et à voir absolument en 3D), MINUSCULE est grand ! | 6 - Quelques scènes drôles, des personnages attachants et mignons et un bon concept qui permet aux citadins d'entre nous de découvrir une nature que l'on oublie trop souvent. Le concept s’essouffle cependant assez vite, tout comme le film qui nous laisse sur notre faim. On ne sort pas rassasié et c'est dommage car le travail d'animation est plutôt très bon. | 6 - Oui forcément, le concept est drôle et sympathique à voir. Mais personnellement, un court-métrage aurait largement suffi à développer tous les points positifs du film, qui se tartine un peu trop à mon goût et se perd dans un rythme trop lent. Dommage. | 6,7 |
Nymphomaniac : Volume 2 (Lars von Trier) 29 janvier | 8 - Je sais bien que concrètement c'est le même film (juste qu'il a été coupé en deux) et qu'en plus les coupes sont vraiment visibles... Mais quand même, NYMPHOMANIAC VOLUME 2, c'est quelque chose ! La misanthropie de ce monsieur von Trier est décidément fascinante. Il deteste tout le monde, mais il est in fine le seul ami et partenaire de notre part détestable. Surtout, cette deuxième partie nous révèle enfin que NYMPHOMANIAC est le troisième opus d'une trilogie entamée avec ANTICHRIST et MELANCHOLIA. Il me tarde vraiment de voir la version intégrale. 5h30 d'un tel spectacle, hmm, ça sent le grand film ! | 5 - L'histoire est finalement assez superficielle et attendue; les coupes n'aidant surement pas. Contrairement au premier volet qui avait l'avantage de vous décrire comment l'héroïne était devenue nymphomane, le deuxième volet semble se contenter de relater la descente aux enfers que tout le monde imaginait. Il y a bien évidement quelques scènes poignantes mais au total, une bonne partie du film laisse l'audience impassible. Pour un film sensé si ce n'est faire réfléchir, du moins choquer, c'est un raté. | 6 - J'ai préféré le volume un à celui-ci car je n'ai pas plus d'affinités avec ce deuxième volume. Le deuxième volume présente aussi des questions intéressantes sur l'addiction au sexe, mais à choisir, le premier m'irait mieux. Je n'ai pas tellement aimé le changement brutal des acteurs qui ne vieillissent pas "assez" (Stacy Martin à Charlotte Gainsbourg et Shia LaBeouf à Michael Pas) et la fin me laisse assez perplexe... | 6,3 |
The Ryan Initiative (Kenneth Branagh) 29 janvier | 5 - Le nouveau JACK RYAN est un patchwork maladroit de tous les plus grands succès récents du cinéma d'action, et pourtant Branagh arrive à nous emporter par moments. Reste que ça pèche sérieusement au niveau du style, tantôt timide tantôt ampoulé. Préparez-vous à de la shakycam dégueue et à des séquences d'action tellement surdécoupées qu'elles en deviennent très peu crédibles. | 5 - Ce film d'action se dilue tellement dans des situations presque inutiles que cela en devient écœurant. Autre point : Kenneth Branagh s'aime, et ça se voit aussi ! Décevant... | 5 | |
Tonnerre (Guillaume Brac) 29 janvier | 7 - Vincent Macaigne porte magnifiquement TONNERRE, film qui pourtant suit un schéma narratif vu et revu. Très joli long-métrage qui ressuscite un certain cinéma français des années 80. | 7 - Tonnerre est porté par la magnifique prestation de Vincent Macaigne en simplet dangereux. L'histoire se laisse bercer chez le spectateur, avec en plus le charme du grain d'images vu à l'écran. Tonnerre est aussi une histoire d'amour compliqué où le spectateur ne peut se défaire de ce qu'il voit. Tonnerre captive... | 7 |