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Compétition Officielle
Les Profs / Un film de Pierre-François Martin-Laval avec Kev Adams, Christian Clavier, Isabelle Nanty… Durée : 1h28. Sorti en 2013.
Surfant sur la vague des adaptations de bandes dessinées pas mémorables (après Ducobu, après Boule et Bill, après Tintin… nan je déconne pour Tintin), voici venir « Les Profs », comédie qui se veut drôle (« attends, mec, y’a Kev Adams dedans ! ») réalisée par un type pourtant fort sympathique : Pierre-François Martin Laval, ex-monsieur Merdocu.
Alors qu’est ce que vaut ce film ? Hé bien vous vous doutez qu’il n’est pas en compétition officielle pour rien. Au delà de ma sympathie pour M. Martin-Laval, il m’est difficile de ne pas voir les nombreux problèmes de ce film. On peut citer par exemple les acteurs, allant du sympathique (Christian Clavier s’en tire pas trop mal) au lamentable (ma pauvre Isabelle Nanty), qui se dépatouillent comme ils le peuvent de leurs personnages pauvres et sans reliefs, au charisme atrophié et dont le seul réflexe semble être celui d’être le plus ridicule possible.
Il y a aussi ce coté « film à sketchs » proprement détestable, cette suite de lieux-communs sans queue ni tête, reliés entre eux par un synopsis ahurissant de bêtise (« Aux pires élèves les pires profs »… Sérieusement ?). Si on accepte d’une bande dessinée qu’elle soit une série de blagounettes, c’est un pari beaucoup plus risqué de le faire sur grand écran (mais pas impossible, comme l’ont prouvé les ZAZ et les Monty Pythons).
Et puis il y a aussi le numéro musical du générique de fin. Seigneur Dieu, protégez nous du démon…
Mais évidemment, le plus gros défaut du film reste cette idole des jeunes qui mériterait une électrocution des parties génitales : Kev Adams, qui ramène avec lui son humour (ou plutôt son absence d’humour) si particulier. La plupart des « gags » entrainent des raclements bite de gorge gênés ou des toussotements polis.
Tout n’est pas à jeter, cela dit. Certains passages sont plutôt inventifs. Si si. Ils y a quelques idées intéressantes, quelques gags (qui tournent majoritairement autour de Pef) font mouche. Mais en général, on reste quand même sur de l’humour oscillant entre le bas du front, le lourdingue, et le «… Attends, il est où le gag ? ». Dommage, car il est certain que le projet avait du potentiel, et pouvait aisément taper plus haut.
LE PETIT PLUS DU « FILM DE MERDE » :
J’ai quand même passé un moment agréable grâce à la tête de Pierre-François Martin-Laval, qui, a chaque fois qu’il ouvrait la bouche, me faisait imaginer un « Non mais ça va paaaas ? ». Merci Pef.