A ce titre on pourrait l’appeler Hugo le Boss (Hugo Boss pour les intimes), vu ses performances dans le domaine politique et l’attachement populaire qu’il suscite.
Hé oui, dans un pays lointain, très lointain, des hommes et des femmes ont fait l’effort de sortir de chez eux pour se rendre dans des isoloirs, afin d’y saisir de petits bouts de papiers avec écrit dessus « Hugo Chavez » ou «Henrique Capriles Radonski » ceux-ci sont ensuite mis dans des sortes de boites que l’on appelle « des urnes. ». Ce rituel est alors complété par un « A votado ! » pour ensuite laisser aux participants la liberté de retourner à leur occupations, à savoir : Dormir (Le pays est majoritairement de gauche, doit-on vous le rappeler ?).
Bref, vous l’avez compris, c’était les élections et c’est avec 54% des voix qu’Hugo Chavez alors président du Venezuela depuis 1998 renouvelle son mandat présidentiel, et cela pour une durée de 6 ans. En face de lui, nous trouvions Henrique Capriles Radonski, représentant du parti : Justice D’abord (Centre-Droit). Le bon vieux clivage Gauche/Droite était donc de mise, et Henrique Capriles avait de quoi effrayer la majorité avec ses 46% ! Ce qui montre que l’unanimité populaire ne se trouve pas derrière Hugo Chavez mais bel et bien du côté du Libre-choix (C’est comme ça que fonctionne une démocratie non ?).
Henrique Capriles Radonski fier représentant d’un parti libéral, proposait donc une alternative concrète à la politique actuelle du Venezuela. Troquer le socialisme et la nationalisation des entreprises, de l’or et du pétrole pour le libéralisme et le libre marché c’est tentant. Mais ce n’était pas du goût des électeurs, qui, habitués au socialisme d’Hugo Chavez voient celui-ci autrement qu’en simple socialiste mangeur d’enfants. Hugo Chavez se revendique donc Socialiste et Nationaliste. Certains diront « étonnant non ? ». Pour la simple raison que dans notre monde de pauvres occidentaux simplistes que nous sommes, le nationalisme est depuis la fin du 18 ème siècle un thème appartenant à la droite, voir à l’extrême droite, et le socialisme est quant à lui à gauche, voir à l’extrême gauche. Cela permet de cracher à la figure quiconque s’oppose à la mondialisation « T’es d’extrême droite, on peut plus rien pour toi. ». Mais en Amerique Latine il en est autrement.
En effet, par peur de ce qu’ils appellent « l’impérialisme Americain » et de la mondialisation, certains partis de gauche se revendiquent Nationalistes, afin d’y être indépendant. Avec la défaite du candidat libéral, ce n’est pas aujourd’hui que le Venezuela verra pousser sur ses terres un nombre important de Mac Donald’s, de KFC et d’autres symboles du KAPITALISM AMERICAIN.
Crédit photo: dailyautocrat.com
Un commentaire
Sympa comme article !