Il y a des terrains bien loin des préoccupations des français dont raffole la classe politique et d’autres, qui sont un problème pour tous, mais qui restent au placard des sujets à ne pas aborder, car pas assez sexy ou trop complexes. Pour ces sujets, le seul salut peut venir de la demande massive et populaire de leur résolution. J’ai décidé de vous informer aujourd’hui sur un de ces sujets oubliés de nos dirigeants et qui mène des milliers de personnes à la ruine à travers la France, l’Europe et le monde.
Alors que la classe politique se déchire sur des lois internet visant à maintenir les marges des industries du divertissement (interdiction du téléchargement et du streaming ; voir notre article sur le sujet ici), une criminalité beaucoup plus cruelle et dangereuse pour les citoyens fleurit sur internet, sans être inquiétée une seconde par les pouvoirs publics : le phishing.
Pour l’instant, le seul rempart entre les pirates du net utilisant cette supercherie et l’internaute est l’information. C’est pourquoi en ce jour, Bamboin vous parle du phishing et espère que vous en parlerez aussi autour de vous pour :
- Empêcher votre entourage de possiblement souffrir de ce fléau.
- Lancer un débat de société autour de ce problème et forcer les politiques européennes à coopérer afin de se donner les moyens de repousser ces attaques, jusqu’à ce qu’elles ne puissent plus exister, tout comme, il y a des siècles, la grande piraterie a été chassée de toutes eaux pour la sécurité des voyageurs et des marchands du monde.
Alors, qu’est-ce que le phishing ?
En quelques mots, c’est un site web ou un e-mail qui ressemble comme deux gouttes d’eau à celui d’une entreprise (souvent banque ou fournisseur d’accès internet) et qui vous demande vos informations bancaires. Très souvent, l’internaute ne se méfie pas et donne ses informations au site qu’il pense être sa banque ou son fournisseur d’accès internet. Méfiance d’autant plus amoindrie que l’adresse entre le vrai site et le site pirate peut être en tout point semblable (quelques fois, la seule différence peut être un @ dans l’adresse du site : qui s’en méfierait !?).
« Les escrocs récupèrent alors vos précieux codes et procèdent au piratage de votre compte en effectuant, par exemple, des virements vers des comptes situés dans des paradis fiscaux. Ou bien encore, ils utilisent votre numéro de carte bancaire pour commander aussitôt des produits en ligne. Pour éviter d’être repérés, les pirates prennent soin de réaliser l’envoi via un ‘PCzombie’, c’est-à-dire un PC piraté. Il peut appartenir à un particulier ou à une société. Même votre PC peut ainsi être utilisé à votre insu pour envoyer du phishing. » 01net.com
Que faire si on est victime de phishing ?
Une fois le forfait commis, il n’est pas possible pour l’internaute piégé de récupérer la somme volée, car aucun mécanismes internationaux n’existent (même pas à l’échelle de l’union européenne) afin de récupérer l’argent transféré dans un autre pays. Même lorsque ce dernier a servi à payer des vacances de luxe aux Canaries (îles espagnoles) à un cyber-pirate, il n’est pas possible pour le piégé de les annuler pour ainsi récupérer une partie de la somme prélevée, alors même qu’un débiteur devrait avoir un tant soit peu de droits sur ce qu’il a payé !
La seule façon de limiter la perte est donc d’espérer un geste commercial de sa banque et de redoubler de vigilance pour ne pas tomber une nouvelle fois dans les griffes de ces démons, qui réduisent un nombre incalculable de familles à la ruine pour se payer quelques jours au soleil (aux Etats-Unis, près de 9% des foyers ont déjà été ‘victime recensée’ de ce type d’attaque et cette statistique pourrait bientôt être égalée en Europe, où la progression de ces arnaques est en rapide augmentation).
Des associations d’internautes se sont formées afin de recenser et bloquer les sites frauduleux ; si vous remarquez l’un d’eux, allez donc le dénoncer ici ou sur le site du gouvernement consacré à cela, ici.
Ce geste peut aider des milliers de familles, alors lancez-vous !