Pourquoi aimer l’électro ? Ou pourquoi le clubber est-il esthète ?
En ces temps d’élections capitales, j’aimerais sérieusement que vous en preniez plein la face et de toutes les couleurs. S’il vous plait : du bleu, du rouge, de l’orange ou du vert. Non pas de rose, tout le monde sait que c’est pour les filles.
Aller je plaisante, que la force soit avec vous !
Parce que l’électro n’est pas une affaire de genres, de rythmes ou d’instruments. En d’autres termes, l’électro n’est pas un style, c’est un rien fait de tout. Que de grands mots me direz-vous. Et pourtant, du rock au jazz, en empruntant au classique comme au rap, la musique du futur ne pouvait être qu’un mélange de tout ce qui existait précédemment.
Parce que l’électro, on en écoute pas que dans la discothèque du coin et surtout pas d’ailleurs ! L’électro se savoure, agrémentée d’un bon verre et de quelques bons amis triés sur le volet, (volet) qu’il est préférable de garder fermer d’ailleurs. Non que le clubber n’aime pas partager, mais histoire de garder un son propre.
Le clubber est perfectionniste, ce n’est pas le Jackie du samedi soir accoudé au comptoir, vodka pomme, col relevé, « p’tit parfum » et regard vissé sur sa proie. C’est quelqu’un de raffiné et d’idéaliste dans l’âme, bien qu’il aime quand ça tape fort.
Enfin, parce qu’on est patriote et qu’en terme de musique électronique, y’a pas à dire, on est pas les plus à plaindre.
Vive la République, vive la french touch !